Anniversaire de la loi du 11 février 2005

La loi de 2005 a certes ouvert des portes pour les personnes autistes, surtout en matière de scolarisation. Mais il reste encore beaucoup à faire.

Enfants et adultes autistes sont encore restés trop majoritairement les oubliés de la loi de 2005 : ses deux piliers, accessibilité et compensation s’appliquent bien mal à ce public souvent très vulnérable, que la solidarité nationale prend peu et mal en compte.

Le diagnostic reste aléatoire, l’intervention précoce à peu près inexistante, la scolarisation est loin de répondre à tous les besoins des enfants, dont certains sont rapidement exclus des écoles et laissés sans solution.

La vie d’adulte n’est pas suffisamment anticipée : services et lieux de vie manquent cruellement. L’accès aux soins reste compliqué.

L’exigence de qualité dans tous les services n’est toujours pas une priorité nationale, le respect des recommandations de bonnes pratiques n’est pas la règle, les formations des professionnels sont obsolètes et loin des connaissances scientifiques, les familles se sentent totalement abandonnées.

Il est urgent d’écouter les associations représentatives et de faire cesser toutes les maltraitances subies par les personnes autistes et leurs familles.


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